Sabtu, 16 Oktober 2010

Anacleth Hitayezu : Un peu d'humour pour cloturer la semaine!!!

L'insertion couvre l'ensemble des rapports de la personne avec son environnement social. Être inséré signifie avoir une place, être assuré de positions sociales différenciées et reconnues (statut, rôles, etc.).

Le concept d'insertion est indissociable du concept de socialisation car pour être inséré, l’homme doit intérioriser un ensemble de valeurs, de normes, de règles communes. Il existe la socialisation primaire (au sein du cercle familial) et la socialisation secondaire (au sein de l’espace scolaire, professionnel et au fil des divers échanges avec autrui). Ces processus de socialisation permettent à l’individu de trouver sa place dans la société, d’être inséré socialement.

Selon l'IDRIS[1], l’insertion sociale est l'« action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement. C’est aussi le résultat de cette action, qui s'évalue par la nature et la densité des échanges entre un individu et son environnement. »

Jean-Yves Barreyre[2] donne l’origine étymologique du mot « insérer » du latin in-sere, qui signifie « introduire dans ». Marc Loriol[3], pour sa part, cite Durkheim pour définir le concept d’insertion « un groupe ou une société sont intégrés quand leurs membres se sentent liés les uns aux autres par des croyances, des valeurs, des objectifs communs, le sentiment de participer à un même ensemble sans cesse renforcé par des interactions régulières ». L’insertion sociale revêt donc plusieurs dimensions, que ce soit au niveau professionnel, du logement, culturel ou encore de la santé.

Politiques d’intégration sociale en Europe.

Les sociétés modernes multiethniques et pluriculturelles sont le résultat de grandes migrations en cours encore aujourd’hui et qui, avec le temps, ont influencé la société dans de nombreux pays eur...opéens. L’Italie et la France ont été sûrement deux des nations d’Europe les plus soumises à la pression migratoire. Ces derniers ont interprété ce phénomène en partant de leurs racines les plus profondes, du concept même de l’Etat, en adoptant des politiques d’intégration adaptées aux institutions déjà existantes. La médiation culturelle adoptée durant ces années, a influencé ultérieurement le développement de la société multiethnique dans les deux pays, et s’est développée en réponse aux phénomènes migratoires.
Considérations générales

L’histoire de l’homme a toujours été caractérisé par les migrations de sa création jusqu’à aujourd’hui, en re-mélangeant complètement la géographie humaine de la planète, en nous faisant accéder au monde entier, ou m...ieux encore, en considérant notre planète comme un grand village où nous ne reconnaissons que les rues qui nous semblent principales.
Nous devons être préparés face à la société multiethnique et pluriculturelle, être capables d’en recueillir les beautés tout en étant vigilants de défendre notre «ethnie» et d’éviter de passer sur les valeurs fondamentales de notre société en utilisant des procédés d’intégration mal équilibrés et erronés.
C’est pour cette raison que le XXIème siècle s’ouvre avec la nécessité d’intégrer pacifiquement les «différents», n’importe où, à travers des politiques adaptées pour la tutelle des droits et des valeurs fondamentales de la personne humaine.
L’exigence de la médiation culturelle naît comme une propre exigence des sociétés contemporaines multiethniques et apparaît comme une possible modalité d’intégration des étrangers à l’intérieur des sociétés multiculturelles projetées dans la construction intentionnée d’une société interculturelle.
Si toutes les relations humaines se basent sur le dialogue, la communication assume un rôle fondamental, surtout lorsque les participants appartiennent à des langues et des cultures différentes et sont par conséquent plus facilement exposés à des incompréhensions et des malentendus.
Dans cette optique, la médiation culturelle s’affirme comme une forme particulière de communication étant donné la diversité des sujets intéressés.
Dans le milieu complexe des relations interethniques, la présence de personnes qui soutiennent le processus communicatif est souvent nécessaire, à travers des entretiens aussi bien de traduction linguistique que d’interprétation des sens présents dans les messages considérés culturellement divers.
Dans la mesure où l’intégration vise à un procédé de négociation réciproque entre les citoyens et les institutions, en ayant conscience de la nécessité d’intégrer les nouveaux citoyens, l’objectif de la médiation culturelle est de réorganiser les relations entre les partis pour qu’elle puisse résulter satisfaisante le plus possible à tous.
Avant d’approfondir la confrontation entre le modèle de médiation français et italien et en tirer quelques indications sur la situation actuelle des deux pays en terme de médiation culturelle, nous analyserons des données statistiques sur l’immigration et les modèles d’intégration respectifs adoptés dans les deux pays étudiés.
Le résultat qui s’est présenté après notre enquête démontre deux réalités complètement différentes. Les raisons sont multiples mais la raison fondamentale est à rechercher dans la diversité de la tradition migratoire présente dans les deux paysSee More

Il faut justement partir sur la conception même d’Etat pour comprendre l’intégration et la médiation culturelle en France.
C’est pour cette raison que dans le cas français, les pratiques de.médiation n’ont pas un caractère complètement offic...iel: l’Etat se propose comme un interlocuteur unique et direct des citoyens, sans passer à travers les autres intermédiaires reconnus officiellement. En somme, la médiation semble destinée à rester une pratique empirique à laquelle ont recours les pouvoirs publics, tout en ne lui reconnaissant pas un caractère de légitimité.
Dans ces conditions, l’intégration et l’assimilation ne peuvent qu’englober le même projet, et c’est pour cette raison que l’on a donné plus d’importance à la médiation culturelle que dans les années 80, lorsque le modèle d’intégration des étrangers basé sur l’assimilation et sur le refus de la différence et de n’importe quelle forme de particularisme ( au moins en ce qui concerne la sphère publique) commença à montrer les premiers signes d’incompatibilité.
L’utilisation de la ressource étrangère dans le domaine social remonte au début des années soixante-dix..
Durant ces années-là, entre les différentes associations, nous pouvons rappeler surtout ISM (Inter Service Migrant), née en 1969, qui est encore actuellement la plus vieille agence d’interprétariat social. Cette agence créa ces années-là, la figure professionnelle connue comme « interprète linguistique-culturel » ou « agent de communication ». Ces interprètes devaient être originaires d’un pays étranger et devaient avoir vécu un processus d’intégration dans la société française.
En effet, jusqu’à la fin des années 70, le concept de médiation culturelle fut assimilé à celui de l’interprétariat social et linguistique.
En 1974, le gouvernement Chirac proclama la suspension de l’immigration qui eut comme conséquence de transformer, avec la fermeture des frontières, une immigration de type temporaire à une immigration définitive.
Même si l’immigration en France n’a jamais été un phénomène accidentel et transitoire, il semblait que l’on prenait conscience de cela seulement alors.
Nous étions dans une période de forte dépression économique avec un taux de chômage toujours plus croissant et une immigration qui montrait depuis longtemps des signes de persistance et de stabilité.
Ceci aggrava la crise déjà existante et la France des années 80 , outre le fait de faire face à une forte dépression économique et à un chômage croissant, dut faire face aussi au climat dérivant de la déception générale des valeurs fondamentales de la société qui régnait aussi bien du point de vue politique que du point de vue intellectuel. Il faut ajouter à cela que le pays s’apprêtait à vivre justement dans ces années-là à un des événements les plus importants d’après-guerre: la victoire politique de la gauche.
Parmi les premières décisions de la gauche au gouvernement, nous trouvons la promulgation de la loi du 9 octobre 1981 qui élimine tous les obstacles juridiques à la formation des associations d’immigrés. Ces associations ne tarderont pas à formuler des demandes de reconnaissance sociale et symbolique, et certains immigrés inaugureront une nouvelle fonction de « porte-parole », c’est-à-dire de médiation entre leur communauté et les institutions. L’historicité sociale de ce processus est indispensable à la compréhension du phénomène de médiation, car les médiateurs ou intermédiaires culturels en France ont été avant tout le produit et le résultat du contexte social des années 80.
...
Il est désormais évident qu’une série de facteurs socio-économiques nous entraîne inéluctablement vers une société multiethnique et pluriculturelle, au moins jusqu’à ce que nous ne réussiront pas à distribuer les ressources entre les différentes zones géographiques d’une manière plus juste et plus équilibrées pour réussir à éviter les migrations de masse entre les territoires riches et les territoires pauvres.
Notre analyse aura démontré comment les modèles d’intégration dans les deux pays sont fortement influencés par l’évolution des axes politiques et institutionnels et des dynamiques du consensus.

En outre, cet aspect résulte aujourd’hui bien évident, si l’on tient compte de l’énorme changement de la législation sur l’immigration proposé par les gouvernements de droite actuels dans les deux pays.

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